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Une Journée mondiale pour le droit de savoir et d’informer

08/05/2010

Journée mondiale de la liberté de la presse 2010


La Journée mondiale de la liberté de la presse du 3 mai, instituée par les Nations Unies en 1993, honore les victimes de la censure et de la répression dans le monde entier. Cette page est dédiée à la Journée mondiale 2010. On y retrouvera des informations et ressources utiles, avec une mise à jour régulière jusqu’à la fin de la semaine du 3 mai.


Les membres de l’IFEX honorent les journalistes assassinés

08-05-2010

IFEX À l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, les membres de l’IFEX, réseau international d’échange sur la liberté d’expression, ont exigé que justice soit faite des journalistes assassinés, braqué les projecteurs sur les ennemis de la liberté de la presse à travers le monde, et reconnu que des médias libres et le respect du droit à l’information sont nécessaires pour avoir des gouvernements réceptifs et responsables.

» Voir la page spéciale de l’IFEX : http://www.ifex.org/2010/05/05/comm_19_18/fr/


Une personne sur six vit dans un pays avec une presse libre

06-05-2010

La situation de la liberté de la presse dans le monde s’est encore dégradée en 2010, constate la Freedom House, une organisation américaine qui publie chaque année, depuis 1980, une étude complète sur le sujet. Aujourd’hui, souligne-t-elle, seulement une personne sur six vit dans un pays où la presse est libre.
Plusieurs facteurs expliquent cette chute : fragilité de la presse dans les démocraties émergentes (Namibie, Afrique du Sud), libertés malmenées sur internet (censure, blocage de sites web…) dans un nombre croissant de pays, nette augmentation des agressions et assassinats de journalistes (le plus souvent en toute impunité), ou encore adoption de lois restrictives qui entravent la liberté de médias. « La mondialisation de la censure par les pays comme la Chine et les organismes internationaux comme l’Organisation de la Conférence islamique constitue une menace supplémentaire à la liberté d’expression, de même que le phénomène de plus en plus inquiétant du ‘tourisme de la diffamation’ au Royaume-Uni« , dit la Freedom House. Dans de nombreux pays, ajoute-t-elle, les journalistes ne peuvent faire leur travail sans crainte de représailles.
Les pays du nord de l’Europe (Finlande, Islande, Norvège, Suède, Danemark) arrivent en tête du classement mondial établi par l’organisation pour cette année. La Belgique, 3e en 2007 et 5e en 2008, les talonne en 6e position. Toujours en Europe, la France se classe 42e, la Grèce 63e, l’Italie 75e et la Turquie 106e. Le bas du tableau reste occupé, à l’instar des années précédentes, par la Libye (193e), la Birmanie (194e), le Turkménistan (195e) et la Corée du Nord (196e).
Sur les 196 pays analysés, 69 bénéficient d’une presse totalement libre, soit 35%. Une diminution de 2% par rapport à 2008. Pour établir son classement, l’organisation prend en compte le cadre juridique dans lequel opèrent les médias, les pressions politiques qui influencent les reportages et les facteurs économiques qui influent sur l’accès à l’information.

freedomhouse

» L’étude 2010 de la Freedom House est disponible sur son site : http://freedomhouse.org/template.cfm?page=533


Les 40 prédateurs de la liberté de la presse

04-05-2010

RSF L’organisation Reporters sans frontières (RSF) a publié sa liste actualisée des 40 prédateurs de la liberté de la presse. On y retrouve des hommes politiques (le président de la République de Chine Hu Jintao, le président de la République du Zimbabwe Robert Mugabe,…), des chefs religieux (dont le Mollah Mohammad Omar, chef des Talibans en Afghanistan et au Pakistan qui mène une « guerre sainte » y compris contre la presse libre), des groupes armés ou organisations criminelles (dont les Farc de Colombie et l’ETA espagnole).
Si plupart de ces ennemis de la liberté de la presse confirment leur présence dans ce classement depuis l’année passée, certains ont disparu de la liste à l’instar del’ancien chef des services de renseignements somaliens révoquée en décembre 2008, ou du Service de sécurité d’Etat nigérian.
Cette nouvelle campagne de RSF s’appuie sur une campagne d’affichage présentant les visages déformés de Kim Jong-il (Corée du Nord), Mahmoud Ahmadinejad (Iran) et Mouammar Kadhafi (Libye).

 

» Consultez la liste des prédateurs de la liberté de la presse :
http://fr.rsf.org/predateurs2010-03-05-2010,37234.html


La FIJ en campagne pour la liberté de la presse en Iran

03-05-2010

FIJ Iran La situation des médias ne cesse de se détériorer en Iran, constate la Fédération internationale des journalistes (FIJ), où « des dizaines de journalistes sont toujours derrière les barreaux, des journaux interdits et où le bureau du syndicat membre de la FIJ, l’Association des journalistes iraniens, reste fermé. » C’est pourquoi la FIJ se mobilise en lançant une campagne de signature d’une carte postale électronique spécialement conçue pour être envoyée au président Ahmadinejad.L’organisation a également appelé à une action globale en faveur de la sécurité des journalistes suite aux décès confirmés d’au moins 27 journalistes depuis le début de l’année dans des pays tels que le Honduras, la Thaïlande, le Nigeria et le Pakistan.

Mise à jour 04/05 : La carte de la FIJ contenait une adresse courriel supposée être celle du président iranien mais celle-ci ne fonctionne pas et est bloquée, constate l’organisation. Dès lors, elle a remplacé cette adresse par celle du ministre des Affaires étrangères, et elle vous invite à signer cette carte virtuelle et à l’envoyer à nouveau via son site : www.ifj.org/en/pages/set-iranian-journalists-free.

» Signez et envoyez la carte : www.ifj.org/assets/docs/201/106/538a3c9-31d4d6a.pdf


Message du secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon : « Défendre la liberté d’information »

03-05-2010

A l’occasion de la 20e Journée mondiale de la liberté de la presse, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a diffusé le message suivant :
« La liberté d’expression est un droit fondamental, consacré à l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme. Mais dans le monde entier, des gouvernements et d’autres détenteurs de pouvoir trouvent de nombreux moyens de l’entraver. Ils imposent de lourdes taxes sur le papier journal, rendant inabordable le prix des journaux. Les stations de radio et de télévision indépendantes sont chassées des ondes si elles critiquent la politique du gouvernement.
Les censeurs veillent également au grain dans le cyberespace, restreignant l’utilisation d’Internet et des nouveaux moyens de communication.
Certains journalistes s’exposent à des mesures d’intimidation ou à l’emprisonnement, voire risquent leur vie, simplement parce qu’ils exercent leur droit de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit.
L’année dernière, l’UNESCO a condamné l’assassinat de 77 journalistes. Ils n’étaient pas de prestigieux correspondants de guerre ayant trouvé la mort sur un champ de bataille. La plupart d’entre eux travaillaient pour de modestes publications locales, en temps de paix. Ils ont été tués parce qu’ils tentaient de révéler des agissements criminels ou des cas de corruption. Je condamne ces meurtres et je demande instamment que leurs auteurs soient traduits en justice. Tous les gouvernements ont le devoir de protéger ceux qui travaillent dans les médias, y compris en enquêtant sur les crimes visant des journalistes et en traduisant leurs auteurs en justice.
L’impunité donne carte blanche aux criminels et aux assassins et renforce ceux qui ont quelque chose à cacher. À long terme, elle a un effet corrosif et corrupteur sur la société tout entière. Le thème choisi pour cette année est «La liberté d’information : le droit de savoir ».
Je me félicite de la tendance, constatée au niveau mondial, à l’adoption de nouvelles lois qui reconnaissent le droit universel d’accès à l’information détenue par des organismes publics.
Malheureusement, ces nouvelles lois ne sont pas toujours suivies d’effets. Les demandes d’obtention d’informations officielles sont souvent refusées, ou ne reçoivent qu’une réponse tardive, parfois des années après. Il arrive qu’une mauvaise gestion de l’information soit en cause. Mais bien trop souvent, cela est dû à une culture du secret et à une application insuffisante du principe de la responsabilité. Nous devons nous employer à faire évoluer les comportements et à sensibiliser le public. Les populations ont le droit d’accéder aux informations qui affectent leur vie et les États ont le devoir de les fournir. Cette transparence est un élément essentiel de la bonne gouvernance.
L’Organisation des Nations Unies est solidaire des journalistes et professionnels des médias qui subissent des persécutions, où qu’ils soient. Aujourd’hui, comme chaque jour, je demande aux gouvernements, à la société civile et aux individus du monde entier d’apprécier à sa juste valeur l’important travail accompli par les médias et de défendre la liberté d’information. »


Roberto Saviano pour une « Internationale des journalistes »

03-05-2010

Roberto Saviano Les journalistes locaux qui manquent de visibilité internationale sont les plus exposés lorsqu’ils publient des enquêtes qui dénoncent et dérangent, estime le journaliste italien Roberto Saviano, auteur du best-seller Gomorra (Ed. Gallimard) publié en 2007 et qui décrypte les rouages du crime organisé en Italie.
Invité d’honneur de la Conférence mondiale des journalistes d’investigation, qui se tenait fin avril à Genève, l’écrivain – qui vit depuis la parution de son livre sous la protection constante de gardes du corps – a plaidé pour la création d’une « Internationale des journalistes », rappelant que la communication et que l’attention internationale était essentielle à la protection des journalistes.
Menacé de mort par la Camorra, Roberto Saviano vient de publier « La Beauté et l’enfer » (Ed. Robert Laffont), qui réunit une série d’articles écrits pour La Repubblica et L’Espresso, et dans lequel il partage aussi sa solitude dans l’exil et la clandestinité depuis qu’il a osé s’attaquer à la mafia. (C. W.)


Témoignages de journalistes en exil

03-05-2010

AMJ L’Association mondiale des éditeurs de journaux (AMJ) a dédié cette vingtième journée mondiale de la liberté de la presse aux journalistes en exil. Sur son site, elle propose notamment des témoignages de journalistes : Biniam Simon, qui a fui l’Erythrée car il devenait difficile pour lui d’exercer son métier ; Luis Najera qui traitait des affaires criminelles pour le journal mexicain Reforma ; Ehsan Maleki, photojournaliste iranien, arrêté et contraint de s’enfuir de son pays suite aux élections controversée de juin 2009 ; Slim Bagga, ancien rédacteur en chef d’un journal d’opposition tunisien réfugié en France en 1992 ; ou encore celui de Mansoor Hassan Hashmi, un journaliste pakistanais réfugié au Royaume-Uni depuis 1992 et dont les enquêtes sur les crimes d’honneur, les pesticides frelatés, les cartels de la drogue ou les meurtres non élucidés lui avaient valu d’être battu et empoisonné.

» Site : www.wan-press.org/3may/2010/home.php?id=439&lang=fr


Rencontre-débat le 5 mai à Bruxelles avec deux rédacteurs en chef tchétchènes

30-04-2010

Non rééducable En marge de la Journée mondiale de la liberté de la presse le 3 mai et du spectacle « Non rééducable », (mémorandum théâtral » à propos de la journaliste russe Anna Politkovskaïa), le théâtre Marni organise une rencontre-débat le mercredi 5 mai 2010 à l’issue du spectacle. Avec Olivier Basille, directeur de Reporters sans frontières Belgique (RSF) et les deux rédacteurs en chef de la revue tchétchène Dosh (prix RSF de la liberté de la presse en 2009) et Michel Bernard, metteur en scène. Traduction assurée par Aude Merlin, chargée de cours à l’ULB et membre du Cevipol. Dosh traite depuis 2003 de l’actualité politique et sociale en Tchétchénie et dans le Caucase russe.
Représentation à 19h30 (rue de Vergnies – 1050 Bruxelles), rencontre-débat à l’issue du spectacle (21h30). Entrée libre pour la rencontre (bar du Théâtre).

» Infos et réservartions : www.theatremarni.com


100 photos de l’Agence Magnum pour les 25 ans de RSF

29-04-2010

RSF A l’occasion de la vingtième édition de la Journée mondiale de la liberté de la presse, qui coïncide avec le 25e anniversaire de l’organisation Reporters sans frontières (RSF), cette dernière publie un nouvel album de photos. Intitulé « 101 photos de Magnum pour la liberté de la presse », il retrace l’histoire politique et sociale de ces 70 dernières années dans le monde : de la guerre d’Espagne au séisme en Haïti, en passant par la chute du mur de Berlin. La sélection d’images est signée par la prestigieuse agence Magnum, qui fut fondée en 1947 par Henri Cartier-Bresson, Robert Capa, George Rodger et David Seymour.
Les bénéfices de la vente de cet ouvrage (144 pp., 9,90€) seront utilisés par l’organisation pour poursuivre ses activités de défense de la liberté de la presse.

» Site : www.rsf.org


Flash Mob pour la liberté de la presse. 100 danseurs au cœur de Bruxelles, le 3 mai à 16h

28-04-2010

A l’occasion de la Journée mondiale pour la liberté de la presse de ce lundi 3 mai 2010, un flash mob sera organisé à Bruxelles, place de la Monnaie, à 16 heures. Une centaine de danseurs se mobiliseront afin de sensibiliser le grand public au manque de liberté qui persiste encore et toujours dans les médias partout dans le monde. Cet événement symbolique est organisé par des étudiants de la Haute Ecole libre de Bruxelles, filière Economie. Il s’achèvera par un lâché de ballons aux couleurs de Reporters sans frontières, partenaire de l’opération.

» Infos & contact : Flash.mob[at]live.be


Appel à une minute de silence dans les rédactions

26-04-2010

36 journalistes ont été tués depuis le début 2010 et, selon les statistiques établies par l’ONG Presse emblème campagne (PEC), dont le siège est établi à Genève, pas moins de 13 journalistes ont été tués entre les 1er et 24 avril dernier, soit un tous les deux jours. PEC vise à développer un réseau international de journalistes dans le but d’élaborer une convention renforçant la protection des employés des médias dans les zones de conflit
Selon l’ONG, les pays les plus dangereux pour la profession sont le Honduras (7 tués) et le Mexique (7 tués également), suivis par la Colombie (3) et le Pakistan (3). Pour dénoncer ces assassinats de journalistes, réclamer la fin de l’impunité des auteurs de ces crimes et aussi rendre hommage aux victimes, la PEC s’est associée à l’Unesco en appelant les rédactions du monde entier à observer une minute de silence ce 3 mai.

» Site : http://www.pressemblem.ch


Indissociable de la liberté d’expression

21-04-2010

L’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme affirme que le droit fondamental à la liberté d’expression comprend la liberté « de chercher, recevoir et répandre, sans considération de frontières, les informations et les idées« . Un article sous le signe duquel l’Unesco entend placer la Journée mondiale de 2010.
« Il s’agit de promouvoir la réflexion et les échanges de vues sur la liberté de l’information au service de l’émancipation citoyenne, de la transparence, de la responsabilisation de la vie publique et de la lutte contre la corruption, ainsi que sur les principaux obstacles à l’exercice effectif du droit de savoir dans notre monde informatisé« , dit l’Unesco. Mais, déplore-t-elle, « le plein exercice de l’information se heurte encore à de nombreux obstacles. (….) Bon nombre de pays n’ont toujours pas adopté de loi sur la liberté de l’information en conformité avec les normes internationales. Et là où une telle législation est en vigueur, on constate parfois une régression dans son application. »

Instrument d’émancipation citoyenne

Considérant la liberté de l’information comme instrument d’émancipation citoyenne, l’organisation internationale estime « qu’il appartient aux médias de mobiliser l’opinion en faveur du droit de savoir en en montrant les bénéfices et aussi de relayer l’information portant sur des points essentiels comme les conditions d’accès aux services publics, les programmes d’aide sociale, les activités créatrices de revenus ou la protection contre les violences domestiques. »
Dans le même temps, elle souligne l’importance de la protection des journalistes et de la confidentialité de leurs sources.  » À l’inverse, le chantage à la manne publicitaire des fonds publics, la répression fiscale, la concentration des médias entre quelques mains, le durcissement des lois sur la diffamation et sur le secret d’Etat, les conditions excessivement tatillonnes d’octroi des licences et, bien entendu, les attaques à l’encontre des journalistes sont autant d’obstacles qui empêchent les médias de jouer pleinement leur rôle. »

Réduire la fracture numérique

Aujourd’hui, le paysage médiatique compose avec les TIC (technologies de l’information et de la communication) mais, met en garde l’Unesco, il est urgent « de réfléchir aux moyens de réduire la fracture numérique (…) pour que les TIC ne continuent pas à aggraver les inégalités mais encouragent au contraire l’émancipation et les participations des citoyens à la vie publique. »
Autant de pistes de réflexion que l’Unesco développe dans une série d’articles, sur la page de son site dédiée à la prochaine Journée mondiale de la liberté de la presse, vingtième du nom.

» Site :
http://portal.unesco.org/ci/fr/ev.php-URL_ID=29293&URL_DO=DO_TOPIC&URL_SECTION=201.html


A la mémoire des journalistes

15-04-2010

Inauguration prochaine d’un mémorial au Cambodge

Le Cambodge s’apprête à inaugurer, fin avril, un monument dédié aux journalistes tués pendant la guerre qui a précédé l’arrivée au pouvoir du régime des Khmers rouges, entre 1970 et 1975. Au moins 37 journalistes (correspondants et photoreporters) ont perdu la vie ou ont disparu durant ce conflit, qui a opposé l’armée du régime Lon Nol (soutenu par les Etats-Unis) et la guérilla khmer (communiste). Ils étaient de nationalité cambodgienne, japonaise, française, américaine, suisse, allemande, autrichienne, indienne, laotienne et australienne.

» Site : www.thejournalistsmemorial.org

Mémorial des reporters à Bayeux

Depuis 2006, la ville de Bayeux (France) accueille un Mémorial dédié aux reporters tués dans le monde. Conçu et réalisé par l’architecte et paysagiste Samuel Craquelin, il est constitué d’une promenade paysagère ponctuée de 23 pierres blanches sur lesquelles ont été gravés les noms des quelques 2000 journalistes morts depuis 1944.

» Site : www.thejournalistsmemorial.org

Mémorial virtuel des professionnels des médias

Plus de 2.000 professionnels des médias ont été depuis 1944. Pour ne pas oublier qui ils étaient et dans quelles conditions ils ont trouvé la mort (site conçu par Reporters sans frontières, le Centre de Doha pour la liberté d’information et la ville de Bayeux).

» Site : www.thejournalistsmemorial.org

Memorial virtuel des journalistes (Unesco)

L’Unesco, agence des nations unies dont une des missions est de défendre la liberté d’expression et de la presse, a « érigé » sur son site un mémorial des journalistes assassinés de 2002 à 2010. Un martyrologe établi par année et par pays.

» Site :
http://portal.unesco.org/ci/fr/ev.php-URL_ID=16998&URL_DO=DO_TOPIC&URL_SECTION=201.html


Lutte anti-terrorisme et médias : quelles perspectives ?

14-04-2010

Les mesures contre le terrorisme, prises dans la foulée du 11 septembre 2001, ont-elles réduit la liberté de la presse ? Les médias ont-ils un rôle à jouer dans cette lutte ? A l’occasion de la Journée mondiale pour la liberté de la presse, le 3 mai prochain, une demi-journée de réflexion et débat est organisée à Bruxelles, le 29 avril, sous le titre « Comprendre et influencer le programme du contre-terrorisme mondial : la perspective des médias ».

Cette matinée (en anglais, sans traduction) se tiendra de 9h30 à 11h30 au centre de presse international, Résidence palace, 155 rue de la Loi à 1040 Bruxelles. Elle sera suivie par des possibilités d’interview avec les panelistes.

Y interviendront :
– Torbjorn Froysnes, directeur et représentant spécial du Secrétaire général du Conseil de l’Europe;
– Gilles de Kerchoven coordinateur de la lutte contre le terrorisme de l’Union européenne,
– Janos Tisovszky, représentant de la présidence de l’équipe spéciale de l’ONU chargée de la lutte contre le terrorisme (CTITF) ;
– d’un représentant de la FIJ (Fédération internationale des Journalistes)
– de Pol Deltour, secrétaire national de la Vlaamse vereniging van de journalisten .

Cette rencontre est organisée par l’ AGJPB, Reporters sans frontières, la Fédération Internationale des Journalistes, le Conseil de l’Europe, le bureau du coordinateur européen de la lutte contre le terrorisme, un représentant du CTITF (ONU), le Centre régional d’information des Nations Unies (UNRIC).


Liberté de la presse et liberté d’expression : liens utiles

» Le site de la Journée Mondiale de la Liberté de la Presse de l’UNESCO

» Fédération internationale des journalistes (FIJ) : www.ifj.org

» Institut pour la sécurité dans le journalisme (INSI) : www.newssafety.com

» Reporters sans frontières (RSF): www.rsf.org

» IFEX : www.ifex.org/francais

» Réseau Damoclès : www.damocles.org

» Article 19 : www.article19.org

» Commitee to protect journalists (CPJ – site multilingue): www.cpj.org

» The Doha centre for media freedom : www.dohacentre.org

» Global forum for media development : www.gfmd.info

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