U Win Tin a fêté, le 12 mars dernier, son anniversaire dans la prison d’Insein à Rangoon (Birmanie). Le plus tristement célèbre des journalistes birmans est privé de ses droits fondamentaux, y compris de ceux de se faire soigner correctement et de pouvoir écrire, depuis le 4 juillet 1989. Condamné à 20 ans de prison, notamment pour « propagande antigouvernementale », U Win Tin ne reçoit en outre plus, depuis le début de cette année, de visites des représentants du Comité international de la Croix-Rouge (CICR). L’organisation reporters sans frontières (RSF) et la Burma Media Association demandent la libération immédiate et sans condition du journaliste, et appellent à signer une pétition internationale en ligne sur le site de RSF.