Un an après les élections présidentielles en Iran, qui donnèrent lieu à un vaste mouvement de proinfos_AJPation ainsi qu’à une vague de répression, la Fédération internationale des journalistes (FIJ) rappelle que les bureaux de l’Association des journalistes iraniens sont toujours sous scellés et que 40 journalistes sont privés de liberté. Depuis le 12 juin 2009, 12 journaux et magazines ont en outre été réduits au silence, et nombreux sont les journalistes iraniens qui ont choisi la voie de l’exil.

« Le coût humanitaire de cette tragédie pour le journalisme et la formation d’associations libres est énorme« , souligne la FIJ, qui appelle ses affiliés à témoigner leur solidarité en apportant leur contribution au fonds de solidarité – le Free Iranian Journalism Appeal -, qui permettra d’octroyer une assistance d’urgence aux journalistes et à leurs familles, victimes de cette crise.

Par ailleurs, à l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse du 3 mai, la FIJ appelait à signer une carte postale virtuelle destinée aux autorités iraniennes et revendiquant la libération des journalistes emprisonnés. Cette campagne est toujours d’actualité et la carte virtuelle est accessible en cliquant sur ce lien.

Fonds de solidarité de la FIJ (appel pour l’Iran), a/c BE64 2100 7857 0052, swift Code: GEBABEBB – Fortis Bank, Rond Point Schuman 10, 1040 Bruxelles.