Selon Reporters sans frontières, chaque mois, une moyenne de six journalistes prennent le chemin de l’exil pour éviter une arrestation, un violent règlement de compte ou une condamnation à de longues années de prison dans leur pays d’origine. A l’occasion de la Journée mondiale des réfugiés, le 20 juin dernier, l’organisation a publié un guide pratique qui leur est destiné : « L’exil des journalistes – Etat des lieux ». Celui-ci explique la procédure auprès du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, dispense une série de conseils généraux et donne une série de contacts en matière de demande d’asile en France, en Europe et en Amérique du Nord. Ce guide, « qui a pour vocation d’être complété au fil des expérience » compte 32 pages illustrées par des caricaturistes en exil. Il est téléchargeable gratuitement via le site de RSF.

Au cours des deux dernières années, RSF a aidé plus de 200 collaborateurs de médias de 39 pays, principalement d’Afrique et du Moyen-Orient. « Ces journalistes poursuivent leur combat pour une information libre, souligne RSF. Ils tiennent des blogs, reprennent leur planche à dessin, publient des articles ou créent une radio ou une télévision en exil. »