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Réunion de janvier au CDJ : 1 autosaisine non fondée (RTL-TVi – « Les 48h des bourgmestres »)

22/01/2025

Le Conseil de déontologie journalistique (CDJ) a rendu une décision sur autosaisine lors de sa première réunion de 2025. Cette autosaisine, qui portait sur l’émission de RTL « Les 48h des bourgmestres », faisait suite à l’ouverture par le CSA d’un dossier d’instruction (pour ne pas avoir assuré l’équilibre et la représentativité des tendances politiques en présence) à l’encontre de ce programme. Le régulateur, qui avait omis – puis refusé – de transmettre les plaintes y relatives au CDJ, rejetait ainsi – à nouveau – le principe de première ligne décisionnelle de l’autorégulation défini dans la loi. Après examen de cette autosaisine, le Conseil, qui a rappelé sa compétence sur le sujet, a constaté que l’émission en cause était conforme à la déontologie journalistique.

L’autosaisine, déclarée non fondée (24-43 CDJ c. RTL-TVi (« Les 48h des bourgmestres »)), concernait l’émission « Les 48h des bourgmestres » telle que diffusée sur RTL Play et RTL Info dans le cadre des élections communales du 13 octobre 2024. Après examen, le CDJ a constaté que l’émission était conforme à la déontologie journalistique et à la Recommandation sur la couverture des campagnes électorales dans les médias. Le Conseil a en effet considéré que ce format d’information générale, consacré au bilan de tous les bourgmestres wallons et bruxellois sortants, avait veillé à garantir au public une information complète et contradictoire, sans parti pris favorable ou éventuelle complaisance à l’égard des personnes interviewées. Soulignant l’équité dans les modalités de sélection et de traitement journalistique des invités, ainsi que le travail de cadrage des journalistes, il a estimé que ces derniers s’étaient donné les moyens de traiter l’actualité politique de la campagne électorale de manière pertinente pour le public, sans partialité, exclusion d’office ou droit automatique à la parole. Il a enfin relevé que le média avait donné à voir durant 48 heures d’émission une image conforme à la représentation électorale issue des dernières élections communales, assurant de ce fait, au vu de l’angle rédactionnel choisi et du contexte local dans lequel il s’inscrivait, l’équilibre tel que défini par la rédaction dans son dispositif électoral, auquel le média s’était ainsi engagé.

Fin janvier, 17 plaintes étaient en traitement au CDJ. Entre la réunion plénière de décembre et celle de janvier, 3 plaintes se sont soldées par une solution amiable. 13 autres plaintes n’ont pas été retenues, soit parce qu’elles ne répondaient pas aux conditions de recevabilité formelle, soit parce qu’elles n’entraient pas dans le champ d’exercice de la déontologie journalistique, soit parce que l’enjeu déontologique soulevé n’était pas rencontré (plainte manifestement non fondée). Tous les plaignants en ont été dûment informés.

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