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Nuits calmes à Belga

05/02/2010

Les journalistes obtiennent les conditions réclamées en attendant une solution définitive.

Le conflit est momentanément apaisé au sein de l’agence Belga. La direction a, en effet, marqué son accord, le 5 janvier, sur les contre propositions de la rédaction dans la recherche d’une solution en ce qui concerne le travail de nuit.
Retirée aux journalistes salariés voici dix ans, la permanence nocturne était assurée, depuis, par des sous-traitants, essentiellement néerlandophones. Situation boiteuse, comme la tragique explosion à Liège le démontra : malgré la réaction rapide du correspondant local, la dépêche fut d’abord exclusivement rédigée en flamand et il fallut attendre plus de 5 heures pour qu’une version française soit sur le fil. Les salariés de Belga étaient prêts à reprendre ce service, mais à des conditions d’abord refusées par la direction, qui se tourna alors vers l’agence de presse néerlandaise ANP. Cette option surréaliste avait provoqué un arrêt de travail de 7 heures le 1er février, suivi de négociations.

L’accord intervenu vendredi 5 janvier prévoit, dès le 15 février, la fin de la sous-traitance par l’ANP et la reprise de la permanence de nuit par 2 journalistes salariés de Belga. Ceux-ci presteront deux nuits d’affilée, suivies de deux jours de récupération. Ils bénéficieront d’une prime de 100 € brut par nuit, soit les conditions initialement réclamées par la rédaction. Cette formule est en vigueur pour 3 mois, le temps de négocier une formule définitive.

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