Depuis le 23 janvier, les journalistes étrangers sont libres d’entrer ou de sortir de Gaza. Dans la dernière édition de son bulletin hebdomadaire, l’IFEX, échange international de la liberté d’expression, rapporte que cet accès ne se serait toutefois amélioré « que de manière marginale« . Les membres de l’IFEX concentrent maintenant leur attention pour exiger une enquête impartiale – qui pourrait être confiée à l’ONU – sur le ciblage, par Israël, des journalistes et des installations de médias à Gaza.
Une mission de deux jours dépêchée d’urgence à Gaza, et à laquelle participait notamment la Fédération internationale des journalistes (FIJ) et la Fédération des journalistes arabes, a par ailleurs mis en lumière l’urgente nécessité « de rehausser la sécurité des journalistes qui travaillent dans la région. Parmi les mesures requises immédiatement, il y a la formation en sécurité et la fourniture aux journalistes d’équipements de sécurité, d’aide humanitaire aux familles des journalistes et des travailleurs des médias touchés par la violence, ainsi qu’une enquête minutieuse afin de déterminer si Israël a violé le droit international, qui protège explicitement les journalistes et les installations de médias lors de conflits armés. »