Le 3 mai, une Journée pour la liberté de la presse dans le monde
La Journée mondiale de la liberté de la presse du 3 mai, instituée par les Nations Unies en 1993, rend hommage aux victimes de la censure et de la répression dans le monde entier. Cette année, la Fédération internationale des journalistes lance un appel pour la libération des journalistes détenus.
« Plus de 150 journalistes sont actuellement en prison dans le monde entier, certains ayant été détenus pendant des années sans procès« , souligne la FIJ. En Turquie, une centaine de journalistes se trouvent toujours derrière les barreaux, parmi lesquels Baris Terkoglu (photo), que l’AGJPB soutient dans le cadre d’une campagne de la Fédération européenne des journalistes pour la libération des journalistes turcs. Des journalistes sont également détenus en Chine, en Ethiopie (dont deux journalistes suédois, Schibbye Martin et Johan Persson, condamnés pour terrorisme) et en Iran.
« Les journalistes font souvent face à une justice sommaire, y compris au refus d’une procédure et d’une justice équitables« , dénonce la FIJ. « Nous assistons à des niveaux sans précédent de poursuites pénales contre les journalistes dans de nombreux pays. C’est l’une des pires formes de censure auxquelles les médias sont confrontés. Les gouvernements doivent abroger la loi sur la diffamation criminelle et réexaminer les lois anti-terroristes qui représentent un obstacle majeur à une véritable liberté de la presse« .