Si la notion de « Journaliste » n’est pas comme telle légalement reconnue, il en va tout autrement du titre de « Journaliste professionnel » qui est légalement reconnu et protégé depuis l’entrée en vigueur de la loi du 30 décembre 1963.
Le titre de journaliste professionnel
La loi du 30 décembre 1963 relative au titre de journaliste professionnel prévoit que, pour y accéder, il faut avoir fait du journalisme son activité professionnelle principale depuis deux ans et exercer cette activité pour le compte d’un média d’information générale. Par l’élaboration de ce statut, les initiateurs de l’époque entendaient créer des conditions de travail et un statut professionnel spécifique pour les journalistes professionnels. Seuls les journalistes qui travaillent pour des médias d’information générale ont donc accès au titre. Les journalistes qui travaillent pour des médias spécialisés peuvent par ailleurs prétendre à un titre spécifique, celui de « journaliste de la presse périodique ».
» Téléchargez la Loi du 30 décembre 1963
Une commission d’agréation officielle
Le titre de « journaliste professionnel » est attribué par une Commission d’Agréation officielle, composée paritairement de journalistes professionnels et de directeurs de médias. Les membres de la commission sont nommés par arrêté royal. La Commission d’Agréation comprend une section francophone – qui s’est réunie pour la toute première fois le 10 septembre 1966, reconnaissant 150 journalistes dont quatre femmes – et une section néerlandophone. Le concept volontariste et « autorégulateur » de la Commission d’Agréation constitue aujourd’hui une source d’inspiration à l’étranger.
» Téléchargez l’Arrêté royal du 16 octobre 1991, sur le fonctionnement de la Commission d’Agréation