Selon une dépêche de l’agence Belga
relayée par La Libre
Belgique, faisant suite à un article publié dans Le
Figaro, le caméraman franco-belge Fred Nérac, disparu en Irak
depuis le 22 mars 2003, aurait été exécuté par des
miliciens baasistes au deuxième jour de la guerre en Irak. L’enquête
menée par le journaliste Georges Malbrunot, ex-otage français
en Irak, contredit ainsi la version officielle selon laquelle le caméraman,
dont le corps n’a jamais été retrouvé, était
probablement mort au cours d’un échange de tirs entre Irakiens et soldats
américains. Selon Le Figaro, "après l’échange de tirs
auquel il a survécu, le caméraman aurait été emmené
par des miliciens dans le bureau du chef du parti Baas d’al-Zoubeir, un membre
de la tribu sunnite al-Saadoun (…) Là, Fred Nérac aurait été
interrogé et quelques heures plus tard conduit dans un cimetière,
pour y être exécuté avant d’être enterré ou
incinéré".