27-01-2009

Après un arrêt de travail prolongé, les journalistes du Vif/L’Express constatent, ce mardi 27 janvier, que leur mouvement de solidarité à l’égard de leurs quatre collègues licenciées de manière brutale, arbitraire et financièrement inacceptable, a atteint un de ses objectifs. Nous avons obtenu l’engagement de la direction du groupe Roularta d’octroyer des conditions de départ « très honorables » aux quatre journalistes. La délégation syndicale de l’entreprise se porte garante de cet engagement.

La direction a refusé d’emblée de réintégrer nos collègues. Nous le déplorons : la perte pour le journal est immense.

La direction porte la responsabilité de l’enlisement du conflit. Plusieurs réunions de négociation ont été annulées.

Les neuf journalistes encore en fonction au Vif/L’Express présentent leurs excuses aux lecteurs de l’hebdomadaire, conçu et rédigé, cette semaine, sans leur apport. Il s’agit d’un dangereux précédent.

La rédaction du Vif/L’Express