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Droits de l’Homme et liberté d’expression : nouvel état d’urgence en Iran

04/02/2010


La Fédération internationales des journalistes (FIJ), la Confédération syndicale internationale et Amnesty international ont appelé les responsables politiques européens à faire pression sur le gouvernement iranien pour qu’il respecte les droits de l’Homme et la liberté d’expression.

Lors de la conférence « Nouvel état d’urgence en Iran » (photo) qui s’est tenue le 2 février au Parlement européen à Bruxelles, la FIJ a également demandé la libération immédiate des 47 journalistes actuellement emprisonnés en Iran, la réouverture des bureaux de l’association iranienne de journalistes, laquelle fut fermée manu militari le 5 août dernier, ainsi que la cessation des pressions sur les travailleurs des médias et les voix citoyennes du pays.

Depuis les élections présidentielles controversées du 12 juin, les medias iraniens et étrangers sont la cible des autorités : fermetures de sites web, arrestations et emprisonnements de journalistes (dont deux viennent d’être déclarés « ennemis de dieu », un crime passible de la peine de mort en Iran). Les syndicats sont aussi visés : interdiction de se rassembler et emprisonnement sont le lot de leurs militants.

A cette occasion, l’association des journalistes iraniens a appelé à un soutien européen : « Le gouvernement a muselé la liberté de la presse et le travail syndical en Iran. Nous espérons et attendons que vos voix nous aideront à sortir de cette situation difficile. »

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