Depuis 2007, à l’initiative de la Fédération européenne des journalistes (FEJ), des actions sont menées simultanément chaque 5 novembre aux quatre coins de l’Europe. Cette opération, baptisée « Stand up for journalism »(« Debout pour le journalisme ») a pour objectif de mettre en lumière les problèmes – souvent communs – auxquels sont confrontés les journalistes européens : pressions économiques et politiques, marchandisation de l’information, autocensure, précarité, atteintes à la protection des sources, respect du droit d’auteur… Parce que c’est toute la qualité du journalisme qui pâtit de ces situations, estime la FEJ, la journée du 5 novembre est symbolique à plus d’un titre. Des pétitions et des actions ont été programmés en Grande-Bretagne et en France, une manifestation et un arrêt de travail symbolique en Allemagne et en Grèce, des tables rondes en Croatie et en Islande, une déclaration publique en Espagne…
En Belgique, la FEJ a souhaité mener une action de solidarité avec le syndicat des journalistes de Turquie (TGS), « dont les membres sont constamment confrontés à un climat de peur et d’intimidation« . L’organisation a remis une lettre de proinfos_AJPation à Selim Kuneralp, représentant permanent de la Turquie auprès de l’Union européenne, et a demandé que son gouvernement libère les 50 journalistes actuellement détenus dans les prisons turques.