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Communauté française : 6,986 millions d’aides à la presse quotidienne

30/10/2009

Le gouvernement de la Communauté française a approuvé, jeudi, la répartition des
aides à la presse quotidienne écrite francophone pour l’année 2009, pour un montant
total de 6,986 millions d’euros. Ce budget est en hausse de 239.000 € (+3,54%)
par rapport 2008. Il sera réparti entre Sud
Presse
(1.604.326,47 €), Vers
l’Avenir
(1.522.189,33 €), Le
Soir
(1.306.418,38 €), La Dernière
Heure
(1.019.313,09 euros), La
Libre Belgique
(988.671,43 €), et L’Echo
(545.081,30€).

Le décret du 31 mars 2004, relatif aux aides attribuées à la presse quotidienne
écrite francophone et au développement d’initiatives de la presse quotidienne écrite
francophone en milieu scolaire, fixe notamment les conditions d’octroi et
d’éligibilité des titres de presse pour la répartition des aides dans le cadre du
nouveau système des aides à la presse. Les aides ont été attribuées après
consultation des éditeurs de journaux francophones (JFB), de la Commission
d’agréation au titre de journaliste professionnel et de l’Association des
Journalistes professionnels (AJP).

En 2009, à titre exceptionnel, les entreprises de presse, qui en avaient fait la
demande, ont reçu le paiement anticipé d’une première tranche de l’aide,
correspondant à 85% du montant des aides octroyées en 2008. IPM, société éditrice de
La Libre Belgique et de La Dernière Heure, est la seule à avoir sollicité cette
avance. Sur proposition de la ministre Fadila Laanan, ce paiement anticipé serait
réitéré en 2010, « si les entreprises de presse concernées en font la demande« .

La répartition des sommes attribuées aux différents titres est déterminée en
fonction de la pondération entre une série d’enveloppes prévues pour différents
types d’aides (création de titres ou de groupes de titres, développement de
programmes de formation du lecteur à la citoyenneté, engagement de journalistes
professionnels salariés, adaptation aux technologies modernes de communication,
maintien de la diversité de la presse écrite), et d’une série de critères objectifs
(nombre de journalistes professionnels engagés sous contrat de travail, nombre
d’exemplaires payants diffusés…).

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