Quelques recommandations
+ La communication plus systématiquement des informations relatives aux femmes (indiquer leur nom, leur rôle, leur fonction) permettrait une information plus correcte et complète, représentative de la réalité du monde.
+ L’utilisation d’un langage épicène (à la fois masculin et féminin), la féminisation des noms de métier, fonction ou grade, le choix de photos et illustrations qui ne transmettent ou ne renforcent les stéréotypes sexistes inscriraient les productions médiatiques dans le projet universel de l’égalité entre les hommes et les femmes.
+ La promesse de ne plus affirmer « il n’y a pas de femme politologue, cancérologue, constitutionnaliste » ou « il n’y a pas d’homme assistant social, infirmier, puériculteur » pourrait conduire à élargir et à enrichir la palette des sources d’information.
+ L’investigation plus systématiquement des implications des hommes et des femmes dans les situations, dossiers, évènements, analyses… contribuerait à une représentation plus correcte des inégalités de sexe.
+ La déconstruction des stéréotypes sexués pourrait ouvrir des perspectives accrues de compréhension des personnes et de leurs attitudes dans les évènements relatés.
+ Le recrutement, la présence et la meilleure représentation des femmes à des postes importants dans les médias (présentation, rédaction en chef) sont insuffisants seuls, si ces responsables ne sont pas conscientes des inégalités sociales (et salariales) qui atteignent encore les femmes. Il est donc nécessaire que les femmes à responsabilité dans la programmation journalistique soient sensibilisées à ces aspects.