Outils et ressources
+ Charte sur l’égalité des chances pour les femmes à la radiotélévision adoptée à la clôture de la conférence de l’Union européenne de radio-télévision (UER) portant sur « Le reflet de la diversité. Un défi pour les femmes et les hommes de radio-télévision », à Londres, le 5 mai 19951. En Belgique, seule la BRTN (à l’époque) a signé cette charte.
+ « Éthique et genre : égalité dans les salles de rédaction ». Suite à la rencontre d’une soixantaine de journalistes issus de 45 pays, la brochure « Rétablir l’équilibre » est disponible sur le site de la Fédération internationale des journalistes depuis 2005.
+ Le centre de ressources pour l’égalité Amazone a développé un répertoire d’expertes belges dans différents domaines d’activité professionnelle2 , afin que les journalistes ne disent pas trop vite : dans ce secteur, il n’y a pas de femmes à interviewer« . Ce répertoire en ligne fait suite à un annuaire daté de 1993. Le ministère fédéral de l’Emploi et du Travail y avait répertorié 1.119 « femmes ressources » dans les domaines politique, économique, scientifique, social et culturel3.
+ Féminisation des noms de métiers : Pour obtenir le guide 2005 gratuitement : 02/413 32 74 ou secretariat.lngfr@cfwb.be
+ De 1997 à 2000, le projet européen Screening gender a proposé aux professionnels des médias un outil d’information, de bonnes pratiques et d’images vidéo illustrant les relations entre le genre et les médias.
+ En 2006, la Fédération internationale des journalistes (FIJ) a publié un DVD intitulé « Portraying politics. A toolkit on gender and television« . Ce DVD – malheureusement épuisé, mais dont certains éléments sont en ligne – contient des exemples de médiatisation des stéréotypes sexués sous forme d’extraits vidéos tirés des différentes chaînes européennes. On y voit par exemple une parlementaire européenne se faire accuser par un journaliste d’être en déplacement à l’étranger au lieu de s’occuper de ses enfants.
+ En 2008-2009, l’Université des Femmes a rassemblé des expert-e-s, des professionnel-le-s, un public concerné, dans le cadre d’un séminaire de formation intitulé « Femmes et médias, médias de femmes » dont les actes seront publiés fin 2010 dans la collection « Pensées féministes ».
+ Dès 2011, la FIJ envisage de rassembler d’autres bonnes pratiques à travers le monde et de les diffuser largement.
+ Enfin, serait-il réaliste et/ou efficace d’imaginer un label de qualité, un prix, un incitant à plus d’attention aux égalités hommes/femmes ?
1.Les signataires déclarent que : « Toutes les femmes ont droit à :
Un traitement honnête et égal au travail et dans le cadre des procédures d’engagement, de sélection et de promotion.
L’égalité des chances à tous les niveaux et dans tous les groupes professionnels, avec une égalité d’accès à la formation, au recyclage et la promotion, ainsi que le droit de participer aux processus décisionnels et rédactionnels.
L’égalité de salaire et l’égalité des droits des travailleurs à temps partiel.
Un environnement de travail sans harcèlement sexuel, langage insultant ou intimidations.
Des conditions de travail et une éthique de travail qui donnent à chacun la possibilité de planifier et combiner travail et vie privée, sans perdre pour autant des opportunités de carrière.
Un environnement de travail sain et sûr.
Un traitement honnête lors de la préparation et dans le contenu des programmes pour les programmateurs et les collaborateurs, où les intérêts des auditeurs et des téléspectateurs féminins sont respectés« .
2. VEGA (Valoriser les expertes et l’approche de genre) : www.amazone.be. En Flandre, www.expertendatabank.be (Kluwer).
3. L. ZAID, F. KERMAJOU, Ne dites pas trop vite : il n’y a pas de femmes : une liste de femmes-ressources’ dans les domaines politique, économique, scientifique, social et culturel, Bruxelles, Ministère de l’Emploi et du Travail et de la Politique d’Égalité des Chances, 1993, 236 p.