Archives

Appel à la libération des journalistes détenus en Israël

02/06/2010


Après la sanglante intervention des forces israéliennes contre un bateau de la flottille pour Gaza, qui acheminait de l’aide humanitaire à la population de la bande de Gaza soumise au blocus depuis plus de 1.000 jours, la Fédération internationale des journalistes (FIJ) s’est dite sous le choc « des attaques brutales contre des civils, y compris des journalistes« . Elle a appelé « à une enquête urgente et internationale sur l’incident et à la fin du black-out de l’information. »

La FIJ estime que 20 journalistes et employés des médias originaires de divers pays se trouvaient à bord lorsque les attaques ont eu lieu. Elle a appelé les autorités israéliennes «  à libérer immédiatement tous les journalistes et travailleurs des médias qui se trouvaient à bord du convoi d’aide. » Selon la FIJ, « les autorités israéliennes ont donné l’assurance qu’elles appliqueront le même traitement aux journalistes professionnels qu’aux hommes et aux femmes politiques qui ont accompagné la flottille, à savoir qu’ils devraient être libérés et expulsés rapidement. »

De son côté, Reporters sans frontières (RSF) parle d’au moins 60 journalistes étrangers qui se trouvaient à bord. Dans un communiqué, RSF a réitéré ses appels urgents aux autorités israéliennes « pour libérer les journalistes. » L’organisation rappelle que ces journalistes s’étaient embarqués pour couvrir les événements et qu’ils « ne doivent en rien être confondus avec des activistes. 300 passagers sont sur le point d’être expulsés, alors que les journalistes sont toujours en détention. » RSF a par ailleurs recensé 16 journalistes retenus au centre de détention de Be’er Scheva, en Israël.

Sur le site dédié à l’opération « Save Gaza », les journalistes, reporters, photographes de télévision et blogueurs embarqués à bord de la flottille disent avoir pris « avec une extrême gravité les menaces verbales et les attaques du gouvernement israélien. »

Partagez sur