Un changement important est survenu la semaine dernière pour Baris Terkoglu : notre collègue n’est plus en isolement; il a rejoint un de ses collègues, Tuncay Özkan, qui subissait le même supplice mais depuis plus d’un an. « C’est une bonne nouvelle« , explique Özge, l’épouse de Baris, « mais c’en est en même temps une mauvaise » : si les deux journalistes peuvent désormais converser, ils sont détenus « dans un bloc de cinq cellules disciplinaires« . Des cellules « très humides et si étroites qu’en étendant les bras, on peut y toucher les deux murs« . Heureusement, les gardiens ont ouvert les portes de ces cinq cellules et les deux collègues peuvent chacun en utiliser une comme chambre, et déambuler dans les trois autres. Si on peut parler de déambuler, dans un espace aussi restreint… (Phi.Le)
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